dimanche 4 septembre 2011

The House Of The Rising Sun

Comme pour beaucoup de ballades folk, l'identité de l'auteur de The House of the Rising Sun, appelée aussi Rising Sun Blues, est incertaine. Le chanteur Folk Alan Lomax, auteur en 1941 du songbook Our Singing Country, écrit que la mélodie est empruntée à une ballade anglaise traditionnelle et attribue les paroles à un couple du Kentucky, Georgia Turner et Bert Martin. D'autres auteurs ont proposé différentes filiations, mais celle de Lomax reste généralement considérée comme la plus plausible.

Au début du XXe siècle, l'expression Rising Sun peut avoir été employée comme euphémisme pour un bordel ou maison de prostitution, et on ne sait pas si cette «maison» décrite dans les paroles est fictive ou non.


A en croire un site russe (qui ne fonctionne plus), il existerait deux-cents-cinquante enregistrements différents, étalés sur plus de soixante ans.

Ainsi, certaines versions mettent en scène une jeune fille qui suit son mari à la Nouvelle Orléans et devient une prostituée au bordel prénommé « The Rising Sun », alors que d’autres adoptent le point de vue d’un jeune homme, qui passe son temps dans le dit lupanar. Cependant l’idée reste la même, celle de jeunes gens nés dans la misère, qui se lancent sur la route et qui sombrent dans l’alcool, la débauche et dans tous les pièges tendus sur leur parcours. Dans les versions féminisantes, la jeune femme pleure d’avoir suivi à la Nouvelle Orléans son imbécile de mari ivrogne, ce qui la ruine et la force à se prostituer pour survivre dans un monde impitoyable.

Go tell my baby sister
Never do like I have done
To shun that house in New Orleans
They call the Rising Sun.

My mother she’s a tailor ;
She sold those new blue jeans.
My sweetheart, he’s a drunkard, Lord, Lord,
Drinks down in New Orleans.

Celles du point de vue masculin évoquent la vie sans but ni direction d’un jeune homme errant, qui gaspille son argent et son temps en fréquentant les bordels tout en se saoulant continuellement.

Oh Mother, tell your children
Not to do what I have done
Spend your life in sin and misery
In the House of the Rising Sun

Le point commun entre ces deux protagonistes étant qu’ils se sont laissés aveugler et ont cédé à la facilité, puis ont regretté ces choix. Ils vont prévenir leur frères et sœurs de ne jamais, ô grand jamais, agir comme ils l’ont fait et retournent porter leur croix dans une souffrance assumée.

Well, I got one foot on the platform
The other foot on the train.
I’m going back to New Orleans
To wear that ball and chain.

Il est intéressant de noter que cette strophe reste la même dans pratiquement toutes les versions.

Le titre The Risin' Sun de Texas Alexander, qui fut enregistrée en 1928, est souvent proposée comme le premier enregistrement, mais c'est une chanson totalement différente.
Le plus vieil enregistrement connu est celui de Tom Clarence Ashley et Gwen Foster, réalisé en 1933, Ashley disait qu'il l'avait apprise de son grand-père.





En 1934 sort un second enregistrement celui des Callahan Brother, sous le nom Rounder's Luck:




La version la plus populaire, celle des animals, sortie en 1964:





Voici ma version préféré, celle de Frijid Pink sortie en 1970




Et pour finir une playlist avec différentes versions de cette chanson:


source:
http://www.inside-rock.fr/The-House-Of-The-Rising-Sun

http://fr.wikipedia.org/wiki/The_House_of_the_Rising_Sun


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